Notre soif d'apprendre n'est toujours pas assouvie, en matière de navigation. Pour ce troisième stage, nous avons décidé d'opter pour un apprentissage en catamaran.
Comme énuméré dans mes précédents articles, nous nous tâtons (oui, oui nous nous tâtons, pas de mauvais jeu de mots s'il vous plaît !) entre partir sur un monocoque ou un catamaran. Nos deux précédents stages étaient sur des monocoques, nous devons donc nous faire notre propre expérience sur un catamaran afin de faire notre choix.
Direction mi-novembre sur Cherbourg. Et oui encore, à croire qu'on aime cette région, mais non, il y a juste une bonne école de voile dans cette petite ville très sympathique : Les Guides du Grand Large (tu vois Nicolas, je te fais de la pub).
Nous arrivons tard à Cherbourg et nous découvrons donc seuls notre "habitation" pour la semaine : un Catana de 41 pieds. Rien à voir avec les monocoques empruntés lors de nos stages précédents. Un espace de vie très confortable, à l'intérieur comme à l'extérieur, des doubles cabines dignes de ce nom. Bon les douches/wc sont encore un peu petites pour moi et pour tout ceux qui mesurent plus d'1m60. C'est un catamaran cosy et confortable tout de même.
Il est près de 2 heures du matin, après un bref rangement, il faut penser à se coucher. Notre skipper arrive à 9h pour commencer le stage et passer le pont tournant donnant accès à la mer.
Le soir, un nouveau compagnon nous rejoint pour commencer ce stage. Nous partirons le lendemain pour les îles anglo-normandes. Oui, encore, on ne s'en lasse pas. Bon, je vous avoue que j'avais pour objectif de faire des emplettes à Jersey pour garnir ma garde-robe de vêtements introuvables en France ou seulement par Internet, mais la marée en a décidé autrement et surtout notre skipper m'a ligoté pour m'interdire d'y aller, si si ! Vilain skipper ! (Bien sûr, il est évident que le skipper n'a pas pu me ligoter hein, c'était une boutade).
Durant cette semaine, nous avons appris à vivre sur un catamaran, ce qui est beaucoup plus agréable que sur un monocoque et les différences entre les deux en terme de navigation.
On est beau en bonnet, hein ? |
Certes, avec un catamaran, nous n'avons pas ou moins de sensations qu'avec un monocoque. On ne gîte pas sur un catamaran, ou alors c'est très mauvais signe. Mais bon, pendant un an, il faut penser au confort. Ce dernier n'enlève pas la sensation de bien-être et de connexion avec la nature que le monocoque me procurait (je suis sûr, là vous vous dîtes, elle a fumé la p'tite, qu'est-ce qu'elle nous fait avec la connexion avec la nature... il manque plus qu'elle nous parle de chèvre et on est bon là !).
Je dois vous avouer que j'ai eu le mal de mer. Impossible pour moi, en navigation, de rentrer dans le carré sans aller vomir. Faut dire en Novembre, la Manche c'est loin d'être calme :)
Il paraît qu'on s'habitue, je ne m'en fais donc pas.
Voici une belle semaine où nous avons eu beaucoup de chance avec la météo, aucun jour de pluie, avec une majorité de soleil. Elle nous a donc conforté dans notre choix d'acheter un catamaran pour notre aventure.
Et quelle aventure !
Y a plus qu'à !!
Effectivement vous avez un très beau bonnet!
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